Matias Corral
Photographe autodidacte né à Buenos Aires le 10 Août 1979.
Enfant, son grand-père italien l’initie à la photo et lui offre son premier appareil.
Parallèlement à des études de Philosophie de 1999 à 2005, il commence à documenter la scène musicale argentine et engage une collaboration dès 2006 avec LOS INROCKS, version sud américaine de l’hebdomadaire français.
Cette année là, il voyage également au Liban où il travaille comme photographe pour la Commission Européenne en partenariat avec plusieurs ONG. Ce travail de reporter se poursuit en Palestine.
Ces deux pôles d’activité le conduisent à de nombreuses collaborations avec des magazines et journaux en Argentine et à l’étranger. Ces voyages et son goût pour la scène musicale underground lui permettent de tisser des liens forts avec la scène et il travaille avec de nombreux musiciens et leurs maisons de disques: City Slang, Drag City, Dischord Records, Matador etc.
Proche du groupe néerlandais THE EX, il suit nombre de leurs tournées. C’est à cette occasion qu’il rencontre en Ethiopie, la légende du saxo éthiopien, Gétatchèw Mèkurya . Une exposition au BIMHUIS d’Amsterdam en 2012 à l’occasion des 30 ans du groupe The Ex, rend compte de cette rencontre.
En 2010, il décide de séjourner en Haïti pour une année. En contact régulier avec le Docteur Martin Weber, consultant médical de la Croix- Rouge suisse, il prépare une grande exposition consacrée à ce pays (Galerie Oktogon / 2011 Berne - Suisse).
Depuis, bien que vivant et travaillant à Paris, il effectue de nombreux allers retours en Suisse. Dans le Valais, il découvre la vivacité de tout un pan de culture populaire suisse, notamment certaines traditions et fêtes archétypales et animistes où la parure et le masque animalier revêtent une importance majeure.
Débute alors un travail ethno-photographique, inventaire de ces traditions qui le conduit dans de nombreuses régions d’Europe parmi lesquels la Sardaigne, la Grèce, l’Autriche. Désormais, son souhait est de travailler à l’édition de deux livres qui rendent compte de ces deux axes de travail : l’un consacré à la scène musicale, l’autre à ce pan de patrimoine immatérielle de l’humanité selon l’appellation de l’Unesco.