© Clédat & Petitpierre
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les songes d'Antoine
adaptation jeune public
45 min
conception, mise en scène, sculptures
Yvan Clédat
Coco Petitpierre
performers
la boule végétale Erwan Ha Kyoon Larcher
l'Homme qui marche Sylvain Riéjou
la Vénus paléolithique, la voix Coco Petitpierre
régie robot
Yvan Clédat
lumière
Yan Godat
son
Stéphane Vecchionne
production
lebeau & associés
coproduction
Le CentQuatre dans le cadre de son programme de résidence
Nanterre-Amandiers
Festival Far°
avec le soutien de la Fondation d'entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
avec le soutien de la DRAC Ile-de-France musique et danse
Téléchargez le dossier complet ici
Télécharger la revue de presse ici
les songes d'Antoine
adaptation jeune public
45 min
conception, mise en scène, sculptures
Yvan Clédat
Coco Petitpierre
performers
la boule végétale Erwan Ha Kyoon Larcher
l'Homme qui marche Sylvain Riéjou
la Vénus paléolithique, la voix Coco Petitpierre
régie robot
Yvan Clédat
lumière
Yan Godat
son
Stéphane Vecchionne
production
lebeau & associés
coproduction
Le CentQuatre dans le cadre de son programme de résidence
Nanterre-Amandiers
Festival Far°
avec le soutien de la Fondation d'entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings
avec le soutien de la DRAC Ile-de-France musique et danse
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Clédat & Petitpierre
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LES MARIÉS, MÊME
Des alliances formelles et symboliques contradictoires, des références détournées dès qu’évoquées : Yvan Clédat et Coco Petitpierre invitent le spectateur à entrer dans le processus d’une « ermitologie » étrange et décalée telle qu’elle s’invente sous ses yeux.
La coexistence des objets sculpturaux et des corps dissimulés, qui est à la genèse de l’œuvre des deux plasticiens et performers, s’inspire ici de références multiples : l’ermite, héros de la fable, a pris la forme d’un Homme qui marche d’Alberto Giacometti, et l’objet de ses tentations celle d’une Vénus paléolithique de Willendorf. Un robot-monstre, tout droit sorti du tableau La Tentation de Saint Antoine de Max Ernst cite sur scène le roman éponyme de Gustave Flaubert. Une boule végétale, petit cosmos posé à l’extérieur de nous-même, s’agite aux côtés de l’ermite à la manière d’un animal de compagnie, et l’ascétisme de la grotte de l’ermite s’est converti en or lisse et précieux, comme un temple hindou couronné d’un morceau de nature miniaturisée. Au sol, un dallage de marbre déplacé des palais florentins s’est substitué au désert de la Thébaïde. Se crée alors un univers vibrant et sculptural où, au travers de relations formelles, sonores, corporelles et littéraires, s’invente un véritable lexique du sensible.
Des alliances formelles et symboliques contradictoires, des références détournées dès qu’évoquées : Yvan Clédat et Coco Petitpierre invitent le spectateur à entrer dans le processus d’une « ermitologie » étrange et décalée telle qu’elle s’invente sous ses yeux.
La coexistence des objets sculpturaux et des corps dissimulés, qui est à la genèse de l’œuvre des deux plasticiens et performers, s’inspire ici de références multiples : l’ermite, héros de la fable, a pris la forme d’un Homme qui marche d’Alberto Giacometti, et l’objet de ses tentations celle d’une Vénus paléolithique de Willendorf. Un robot-monstre, tout droit sorti du tableau La Tentation de Saint Antoine de Max Ernst cite sur scène le roman éponyme de Gustave Flaubert. Une boule végétale, petit cosmos posé à l’extérieur de nous-même, s’agite aux côtés de l’ermite à la manière d’un animal de compagnie, et l’ascétisme de la grotte de l’ermite s’est converti en or lisse et précieux, comme un temple hindou couronné d’un morceau de nature miniaturisée. Au sol, un dallage de marbre déplacé des palais florentins s’est substitué au désert de la Thébaïde. Se crée alors un univers vibrant et sculptural où, au travers de relations formelles, sonores, corporelles et littéraires, s’invente un véritable lexique du sensible.
Les mariés, même est une performance qui utilise la forme archétypale et familière de la photographie nuptiale. Tels des figurines fraîchement descendues de leur pièce montée, dix mariés prennent vie dans le parc. Les couples reproduisent dans une synchronisation parfaite le rituel des portraits en milieu naturel et se prêtent à de très longues poses ....sans photographe.
ÉQUIPE ARTISTIQUE
conception, chorégraphie
Yvan Clédat
Corinne Petitpierre
perfomers (distribution variable)
Max Fossati, Célia Gondol, Sylvain Riéjou, Lotus Edde-Khouri, Massimo Fusco, Camille Cau, Bastien Lefèvre, Laurie Giordano, Matthieu Coulon, Céline Debyser, Mélanie Cholet, Sylvain Prunenec, Pauline Simon, Nicolas Chaigneau, Céline Angibaud, Édouard Pelleray, Robin Berthet, Max Ricat, Liora
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PRODUCTIONS
production, diffusion
lebeau & associés
coproduction
Parc culturel de Rentilly